A 500m d’une habitation (distance minimum en France), le volume sonore d’une éolienne en fonctionnement s’élève à 35 dB, soit l’équivalent d’une conversation chuchotée.
La réglementation sonore applicable aux éoliennes est une des réglementations les plus exigeantes d’Europe. Elle fixe un critère d'émergence ou « dépassement » par rapport au bruit ambiant: pas plus de 5 dB le jour, pas plus de 3 dB la nuit.
RES a veillé au respect de cette réglementation de jour comme de nuit à travers le choix d’implantation et en adaptant le fonctionnement du parc.
Photographie d'un sonomètre en cours
d'utilisation lors de la campagne de mesure du projet éolien "Les Closeaux"
L’infrason est un bruit ou une vibration correspondant aux très basses fréquences (< 20Hz), la zone la plus grave de l’environnement sonore. Ils sont omniprésents dans notre environnement et peuvent être naturels (vagues, vent...) ou artificiels (circulation routière, explosion...).
Source : Son et environnement—Académie de Aix-Marseille
Oui, comme n’importe quel engin industriel. Les niveaux infra soniques émis par les éoliennes sont inférieurs à ceux de la plupart des bruits de la vie quotidienne.
Les niveaux d’infrasons générés par les éoliennes sont, au même titre que ceux générés par les équipements dans les habitations elles-mêmes et les activités humaines et sociétales, trop faibles pour être considérés comme gênants ou pouvant nuire au confort acoustique et à la santé des riverains de parcs éoliens.
"Les infrasons n’ont pas d’effets sur le système vestibulaire (système sensoriel à la base du sens de l’équilibre) : il faudrait que leurs niveaux d’intensité soient plus de mille fois plus élevés […] pour être seulement audibles, et encore plus de mille fois plus élevés pour qu’apparaissent les discrètes et transitoires réactions vestibulaires".
Académie de médecine—Chouard, 2006